Nos choix budgétaires


III.  Les ressources : des choix budgétaires stratégiques

Notre projet pour saint Gildas est réaliste. Il s’appuie sur une analyse objective et honnête des finances de la commune.
Des investissements lourds ont été réalisés et financés sans emprunts depuis 6 ans, sauf pour le pôle Petite Enfance commencé en septembre 2013 (sur 12 ans) et les ateliers communaux. Les capacités d’autofinancement de la commune (environ 800 k€ annuels) permettent de les rembourser en très peu de temps (sur 2 ans en cas de besoin). Aucun autre emprunt n’est actuellement en cours.
La commune bénéficie d’une réserve foncière non négligeable qui permettrait de faire face à d’éventuelles difficultés, normalement destinée à proposer des logements aidés à moyen et long terme.
Nombre de propositions sur lesquelles nous travaillons n’ont pas d’incidence réelle sur notre budget. Elles peuvent être réalisées très rapidement sans surcoût au regard du fonctionnement actuel. Pour certaines d’entre elles (modification éventuelle du permis d’aménager du centre bourg zone Le Bot, déplacement de la médiathèque, installation d’un pôle médical, plan de circulation, travaux pour la maison de la gastronomie et du patrimoine, végétalisation de la place, programme accéléré d’enfouissements des lignes électriques …),  il nous faudra travailler sur un budget pluriannuel d’étalement des dépenses. 
Le plus important est de développer des orientations qui puissent donner à Saint Gildas  des moyens pour mieux répondre aux besoins de ses habitants. C’est une démarche qui nécessite de la transparence et du temps. Nous nous engageons à faire un point précis de la situation financière et économique en fin de première année de mandat.
Nous proposons la limitation des taux d’imposition de la commune au strict nécessaire dans la ligne de ce qui est pratiqué depuis 1995, prenant en compte le FPIC, la baisse de la DGF et des Droits de mutation, considérant que tout effort inconsidéré demandé générerait de l’exclusion sociale ou de la difficulté économique.
Nous continuerons à optimiser les consommations énergétiques des bâtiments publics (HQE) et des véhicules municipaux pour restreindre la diffusion des gaz à effet de serre et à diminuer l’impact de la consommation sur le budget communal.
Nous rechercherons des partenariats avec les collectivités locales (Conseil Régional, Conseil Général), très en amont des dossiers afin de se donner des chances de financement croisés.
Nous intégrerons, dans la préparation annuelle du budget, les demandes des habitants des hameaux et soumettre les principaux arbitrages à la population lors des réunions publiques prévues à cet effet.
Cela nécessitera une gestion extrêmement rigoureuse de la dépense publique que nous nous engageons à mener, d’autant que les subventions et dotations de l’état vont sérieusement être revues à la baisse, de manière à pouvoir néanmoins créer de nouveaux équipements dans l’intérêt général.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire